Témoignages de parents
Pourquoi avez-vous choisi le CALM ? Que retenez-vous de votre suivi en maison de naissance ? Comment avez-vous vécu la naissance ? Ils vous racontent.
Ils ont eu leur 1er, 2e, 3e enfant au CALM. L’accompagnement par une sage-femme tout comme accoucher en maison de naissance était un choix. Ces parents qui ont été suivis au CALM témoignent ici de ce choix (conscient et réfléchi) et de leur expérience.
Valentin, papa de Telma née le 2 avril 2018
Yannick, papa de Benjamin né en 2018
Anne-Charlotte, maman de Matilda née le 9 décembre 2017
Laurie & Grégoire Torralba-y-Vendrelle, parents de Basile né le 10 mars 2017
Pauline & Pierre, parents de Dario né en 2016 au CALM
Alice & Julien, parents d'Antoine né le 25 Juin 2015 au CALM
Clémence & Yves, parents de Gabriel, né en juin 2015 au CALM
Cécile, maman de Cléo, née en mars 2015 au CALM
Van & Frédéric, parents de Raphaëlle, née en octobre 2014 au CALM
Maud, maman de Romane, née en juillet 2014 au CALM
Tania, maman de Paul et de Lucie, née au CALM
Nassima & Jamaâ, parents d’Amjad, né au CALM
Nadia & David, parents de Théo, 4 ans et Samuel, né au CALM
Malou & Martin, parents de Maurice, et de Lucie, née au CALM
Laurence, maman de deux filles, dont Alice, née au CALM en janvier 2010
Laure & Aurélien, parents de Gabriel, né au CALM en décembre 2008
Judith & Sébastien, parents d’Eulalie, née au CALM en septembre 2008 (premier bébé !)
Elvire & Michaël, parents de Marius, Oscar et Ninon, née au CALM
Elodie, maman de Victoria, née au CALM
Cécile, maman d’Eléanore, née au CALM
Audrey & Jérémie, parents d’Ephrem, 4 ans, et de Salomé, née au CALM
Abigail & Julien, parents d’une petite fille née au CALM
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Valentin, papa de Telma née le 2 avril 2018
"Nous sommes arrivés au CALM parce que ma compagne en avait entendu parler, je ne sais plus comment. Des lectures, nos impressions aussi nous faisaient penser que parfois maternités ou hôpitaux, voire la médecine en général, ont une tendance à sur-médicaliser ou à sur-intervenir. C'est ce qui nous a amené à chercher quelque chose en terme de suivi qui soit le plus proche de nous. A chercher alors le plus proche du "naturel" en harmonie avec ce que je dirais, le progrès médical. Comme trouver un bon équilibre.
Nous avons participé à la fameuse réunion d'information, nous nous sommes sentis vraiment attirés par cet endroit et orientés à nous poser aussi de bonnes questions. Pour être à la fois acteurs et conscients de ce qui arrive. Nous avons été amenés à réellement choisir ce que nous souhaitions et en fonction de NOUS. Dans la limite évidemment du possible par rapport à la santé et la sécurité de la maman, du bébé aussi et au regard des circonstances. Nous craignions d'être "télécommandés" par des médecins débordés ou simplement persuadés que nous ne comprenions pas de quoi il en retourne et qui allaient nous dicter la marche à suivre fermement.
Nous avons une grande chance d'avoir eu le choix. J'ai été et je suis aussi heureux comme chanceux de pouvoir partager avec d'autres jeunes parents ou futurs parents, puisque le CALM offre non seulement un accompagnement global et personnalisé à la naissance, et un lieu de partage, de rencontres et de soutien (je cite par exemple, les petits déjeuners organisés sur place, les réunions autour de la sexualité, la disponibilité des sages-femmes pour des conseils...). Et nous avons bien profité également de la bibliothèque de la maison de naissance. Pour moi le CALM est un lieu d'apprentissages et d'échanges d'une grande richesse. Merci au CALM d'exister". -
Yannick, papa de Benjamin né en 2018
"Charlotte fait toujours beaucoup de recherches quand on a des choix à faire, en particulier concernant la famille et nos enfants. Elle avait en tête depuis longtemps les différentes options pour accoucher, notamment au CALM, ou peut-être l’accouchement à la maison.
Pour notre premier enfant (Elizabeth née en 2015), nous habitions trop loin du CALM pour être éligibles. Pour notre deuxième enfant, la question s’est posée de nouveau, et ayant déménagé, nous étions devenus éligibles pour le CALM. Le côté plus informel, l'envie de connaître auparavant la personne avec qui on allait accoucher et de développer une relation de confiance avec elle, la garantie d'un accueil chaleureux, bienveillant et tolérant vis-à-vis de nos questionnements et de nos choix personnels, que ça soit pendant le suivi, pour l'accouchement ou pour la suite, tout cela nous a séduit : avec peu d’hésitation et beaucoup d’excitation, nous nous sommes lancés dans l’aventure et avons eu la chance d’être retenus.
Ce qui m'a rassuré, c'est de sentir tout de suite que l’on est suivi par quelqu’un de très compétent et qui est à l’écoute. Je retiens aussi le privilège d’avoir une relation de confiance avec notre sage-femme et son binôme, de savoir avec qui on va accoucher, de pouvoir la contacter directement sur son portable en cas de question. La décontraction et le caractère informel du lieu a compté. Pouvoir y prendre un thé avec la sage-femme. Pouvoir aller en rendez-vous avec Elizabeth (2 ans et demi à l'époque) sans avoir l’impression de déranger, la faire participer en répondant à ses questions, en lui faisant écouter le cœur de son petit frère.
L’accouchement a été expéditif et le travail a majoritairement eu lieu dans le taxi. Nous étions déjà en contact depuis le matin avec Marjolaine qui a annulé un de ses rendez-vous pour nous attendre directement au CALM en fin d'après-midi, nous étions donc rassurés de savoir qu’elle était déjà sur place, en train de préparer la chambre et de faire couler un bain pour Charlotte. L’entrée au CALM fut comme une sorte de délivrance : on était « sauvés » !
Benjamin est né dans l’eau 30 minutes plus tard. Nous avons ensuite passé quelques heures à se découvrir, se reposer, et on a même mangé des sushis avec Marjolaine. J'ai vécu des moments formidables." -
Anne-Charlotte, maman de Matilda née le 9 décembre 2017
"Quand j’ai su que j’étais enceinte de Matilda, je savais aussi que je voulais être sûre de ne pas revivre cette même solitude, que je voulais être accompagnée par une sage-femme tout le long. Même si ça me coûtait un accouchement sans péridurale. Et puis je savais aussi que je n’avais aucune envie de rester à la maternité ensuite, je voulais rentrer chez moi le plus vite possible !"
J'avais entendu parler du CALM et vers 2 mois de grossesse, nous sommes allés à la réunion d’information mensuelle. C’était déjà un poil tard. Je me suis inscrite sur la petite feuille pour être recontactée car il faut savoir que les demandes sont de plus en plus nombreuses et qu'il faut répondre à certains critères. J’ai attendu avec beaucoup d’impatience la réponse de la sage-femme et quelle joie quand j’ai su que je pourrais y être suivie. J’avais mis le doigt dans le bon engrenage et ça y est, j’étais sûre de mon choix.
C’est Habiba qui nous a accompagnée tout au long de la grossesse. Nous avons appris à nous connaître, elle savait voir si j’étais en forme ou pas. C’est elle qui nous a préparés à la naissance, c'est encore elle qui m’a rassurée sur la gestion de la douleur. J’ai eu l’impression d’être beaucoup mieux suivie qu’à la maternité parce qu’elle me connaissait. Je n’avais pas peur de lui dire mes craintes ou mon ressenti. Elle était très attentive à toutes mes analyses, côté médical les sages-femmes du CALM ne prennent aucun risque. Chaque rendez-vous était très respectueux, non-intrusif. Et le CALM c'est aussi un véritable lieu de vie, où l’on prend plaisir à passer du temps durant la grossesse, mais aussi après. On entre un peu comme dans un grand appartement, avec une pièce de vie avec salon et cuisine, deux salles de consultation, une salle de yoga qui sert aussi de salle de travail et deux « chambres de naissance » car c’est vraiment à ça que ça ressemble. C’est joli, décoré, cosy… agréable et rassurant. Si tout se passait bien, j’accoucherais là-bas, dans une de ces jolies chambres et quelques heure après, nous serions à la maison, où Habiba nous rendrait visite pour le suivi post-partum.
Ma plus grande peur était la douleur. Pour la naissance de Mona, cette douleur m’avait tétanisée, foudroyée, j’avais été incapable de la gérer. Mais désormais, je la connaissais. Je savais sa nature et sa puissance. J’avais plus de clés que la première fois pour l'appréhender. Au CALM, j'ai senti que les sages-femmes disent les choses sans détour, mais sans vous effrayer ni sans prendre le temps de vous expliquer, et avec cette franchise elles sont tellement rassurantes. Elles ont en fait une telle croyance en la force des femmes ! Là où tu penses que tu vas échouer, elles savent que tu as les ressources : elles ont bien plus confiance en toi que toi finalement.
Habiba et Alice m’ont accompagnées chacune, avec des mots, des explications que je n’avais jamais entendues. Elles m’ont expliqué tout ce que le corps fait naturellement, comment ça fonctionne quand tout va bien et que le médical n’intervient pas, le rôle des différentes hormones dans la naissance. Elles m’ont expliqué ce qui leur permettait de déceler le moindre problème le jour J. Elles m’ont montré l'importance de lâcher prise, comment me laisser porter par les contractions et comment profiter de la phase de récupération. J’ai choisi à côté une préparation en sophrologie, qui m’a aidée à dégager toutes mes peurs liées à mon premier accouchement. J’ai aussi vu une sage-femme ostéopathe qui m’a aidée à préparer mon bassin et mon périnée.
Je me suis reposée, j’ai dormi, dormi, dormi, pour être en forme le jour J. Comme pour un marathon je vous dis.
C’était la 2e semaine de décembre, j’avais décidé que Matilda, prévue pour le 15, arriverait cette semaine-là. J’étais à l’écoute de mon corps comme jamais, ce corps lourd qui se préparait tout seul à mettre au monde un bébé. C’est fou dans ces moments-là de voir à quel point la nature est bien faite, c’est rare d’assister à ce mécanisme indépendant de notre volonté ! Je me reposais, je dormais et Matilda descendait.
Le jeudi j’ai senti que ça commençait à bouger, doucement. Toute la journée j’ai eu des contractions toutes les 10min et je sentais bien qu’ elles étaient différentes. Ça démarrait, lentement, mais sûrement. Je les ai accueillies, j’ai marché, j’ai préparé les affaires de Mona. Il n’y a pas de faux travail, le corps ne bosse pas en vain, même si c’est long. Le jeudi soir nous avons emmené Mona chez nos amis, au cas où ça se réveillerait durant la nuit. Ce soir-là je me suis couchée, tranquillement bien décidée à dormir pour être en forme pour notre marathon. Les contractions ce sont arrêtées. A 6h du matin elles ont redémarré, bien plus fortes : c’était parti pour de bon cette fois. Je me suis levée pour m’installer dans le salon, j’ai mis de la musique douce et j’ai essayé de gérer comme je pouvais. Ce n’était que le début, je le savais et pourtant j’avais du mal. J’ai écrit à ma sage femme qui m’a dit de venir à l’ouverture de la maison de naissance, pas de problème si je ne me sentais pas de faire le gros du travail chez moi. Je me suis douchée et puis on est partis à 10h. Les contractions étaient espacées mais me terrassaient. Et finalement la poche des eaux s’est rompue, ce qui m’a étonnamment soulagée. Dans la chambre du CALM, j’avais de la place et plein de possibilités pour m’aider à gérer la douleur. Le soleil traversait les baies vitrées, il y avait du jazz à la radio… J’ai passé du temps sur le ballon, qui m’aidait beaucoup à chaque contractions. Mister I. me massait fort le bas du dos pour me détendre à chaque phase de récupération.
Pendant ce temps-là, à la maison de naissance, c’était le déjeuner de Noël ! Même ma sophrologue était là et est venue me faire un petit coucou. J’arrivais encore à rigoler ! Dans la cuisine du CALM, Mister I m’a préparé des coquillettes et du jambon, histoire de me donner des forces.
Ma sage femme ne m’a pas auscultée en arrivant, au CALM c’est comme ça qu’elles font. Car l’annonce d’un col pas assez ouvert peut entraîner un découragement de la maman et bloquer les hormones qui provoquent les contractions. Ce n’est donc qu’à 14h que j’ai su : j’étais à 4cm, seulement… Habiba avait raison, j’étais désespérée, j’ai pleuré en me disant que je n’allais jamais y arriver. J’étais au même stade quand j’ai perdu pied pour la naissance de Mona. Habiba à fait une manipulation pour aider un peu à l’ouverture, je ne sais pas exactement quoi. Et là tout s’est accéléré. S’il y a un moment où j’ai pensé à la péridurale, c’était là. Ensuite, je n’y penserai plus, étant incapable de bouger ne serait-ce que pour monter un demi étage ! Ma sage-femme a rempli la baignoire, à partir de ce moment là elle ne m’a plus lâchée, et on peut dire qu’elle a donné de sa personne… Elle m’a boostée un peu en me disant qu’il fallait que je sorte de ma zone de confort. A chaque contraction, je me soulageais en trouvant une position qui évitait au bébé d’appuyer trop sur le col. Mais si je voulais que ça bouge, il fallait que j’aille au charbon. L’eau chaude m’a fait un bien fou et m’a permis de me mettre totalement dans ma bulle. Ma main gauche était dans celle d’Habiba, la droite dans celle de Mister I. Chaque contraction était plus douloureuse et plus longue que la précédente. Mais les phases de récupération duraient 5min, 5min durant lesquelles, grâce à la sophrologie, je lâchais prise et je dormais presque.
Aujourd’hui je suis persuadée que c’est en partie grâce à ce lâcher prise, que j’ai pu tenir ces 12h de travail. Quand j’ai à nouveau passé un pallier de douleur, Habiba m’a dit « mets toi en colère et fais de sons graves en poussant ». À chaque contractions je poussais pour que mon col s’ouvre un peu plus en disant bien fort OOOOOOOOOO. Je n’avais jamais été attirée par le chant prénatal et pourtant, quelle efficacité ! Et puis Habiba m’a fait sortir de l’eau, j’étais à 9 cm. Encore une fois j’étais dans ma zone de confort mais je fatiguais. J’avais de plus en plus de mal à gérer. C’était long et je n’allais pas tarder à perdre pied. Elle le savait. Il fallait que je sorte, pour accélérer les choses et en finir enfin. J’avais une peur bleue de la vague qui allait m’emporter en dehors de l’eau. M. I. m’a séchée je crois, je n’ai plus un souvenir bien précis de ce moment-là. Mes yeux étaient clos, j’étais enfermée sur cette naissance, sur l’accompagnement de mon corps si douloureux.
Debout contre un pilier, j’avais des draps suspendus au plafond pour m’accrocher, pour mordre, pour m’enfouir. Habiba m’a ausculté une dernière fois, Matilda arrivait. Et là j’avoue, sur les minutes qui ont suivi, j’ai perdu pied. La douleur ? La sensation dingue de mettre au monde un bébé ? Cette poussée ultra puissante et incontrôlable ? Je ne sais pas… Habiba me disait « n’aies pas peur de tes sensations ! » Quelques minutes plus tard la tête de Matilda était dehors, je poussais une dernière fois pour l’attraper et la voir, vite. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai ouvert les yeux. La nuit était tombée sans que je m’en rende compte, dans un coin de la chambre la lumière douce d’une guirlande brillait. Je me suis accroupie et j’ai regardé Matilda qui ne pleurait pas. Elle m’observait de ses grands yeux, si calme ! Je lui ai montré mon plus grand sourire en lui disant « Hello ma jolie ». Nous étions tous les trois, c’était fou. Je lui ai dit merci, merci d’avoir si bien travaillé, avec moi, pour que cette naissance soit si belle et si magique.
Moi qui ne m’en croyais pas capable, j’avais donné naissance à Matilda, le plus naturellement du monde, ce 9 décembre à 17h25. Bienvenue ma petite fille de décembre, mon bébé d’hiver. -
Laurie & Grégoire Torralba-y-Vendrelle, parents de Basile né le 10 mars 2017
"Avant d’être enceinte de mon fils, j’ai fait deux fausses couches très rapprochées qui m’ont amenée à être confrontée à un milieu hospitalier déshumanisé. Très marquée par l’indifférence des professionnels de la santé j’ai voulu, lorsque j’ai appris ma nouvelle grossesse, trouver une alternative, pour un suivi plus adapté. C’est en effectuant des recherches approfondies sur internet que j’ai connu le CALM. C’était une période très compliquée pour moi, je traversais une période de chômage, j’étais loin de ma famille, et cette grossesse me terrifiait.
Je suis venue à une réunion d’information. Et comment te dire... j’avais l’impression d’être à la maison. Habiba a été ma sage femme, je pense que je n’aurais pas assez d’un mail pour te décrire ce que je retiens de mon suivi. Je n’en n’ai pris réellement la dimension qu’après avoir déménagé sur Toulouse.
J’ai avancé à petit pas pendant toute ma grossesse persuadée qu’une fausse couche m’attendais au détour d’un rendez-vous. J’ai été très passive quant à la vie associative du CALM qui a pourtant été pour moi, une réelle bulle d’air pendant 9 mois. Habiba a toujours respecté mon rythme, mes craintes, mes attentes, elle les a même anticipées, en m’orientant vers les professionnels qui ont à leur tour su me guider sur la voie de la maternité. Dès que j’ai commencé à sentir mon bébé bouger et encore plus quand j’ai accouché, j’ai commencé à être plus active au sein du CALM, j’ai pris un réel plaisir à y aller plusieurs fois par semaine, je retiendrais l’altruisme, le partage, l’humanisme, le bien être, les familles qui habitent les murs du CALM.
Habiba a été présente au delà de toutes mes espérances avant, pendant et après. Au CALM, à la maternité des Bluets après un transfert depuis le CALM, chez moi. Elle a fait de ma relation avec mon fils ce qu’elle est aujourd’hui, j’ai réussi à vivre une grossesse sereine en dehors de tout cadre anxiogène. Une grossesse à l’écoute de mon corps et de ses besoins.
Mon accouchement a été très long. Il a commencé par un pré-travail le lundi pour se terminer le vendredi matin (Basile était un gros bébé qui a mis du temps à descendre :D). Épuisée dans la soirée de jeudi à vendredi on a évoqué mon transfert aux Bluets. J’ai été très déçue de ne pouvoir accoucher au CALM, j’ai demandé une sortie précoce de la maternité afin d’être suivie à la maison par Habiba.
C’est un lieu puissant qu’il m’a été donné de connaître, qui replace la mère et l’enfant au cœur de la maternité. j’en serais reconnaissante toute ma vie, je souhaite cette chance à toutes les Françaises aujourd’hui.
Enfin et surtout, nous avons vécu des mois uniques en famille. Jamais mon mari n’aurait pu vivre si pleinement cette grossesse, en dehors du CALM". -
Pauline & Pierre, parents de Dario né en 2016 au CALM
"Avant même d’être enceinte, je savais que je souhaitais accoucher sans péridurale. Je voulais pouvoir vivre cette expérience pleinement, au plus proche de mes émotions et de mes sensations. Je souhaitais aussi que tout se fasse le plus naturellement possible, pour moi et pour mon enfant. Et c’était aussi, je l’avoue, un petit défi personnel !
Au fil de mes lectures, et en particulier après la lecture du livre « Attendre bébé … autrement », mes envies se sont précisées. J’ai réalisé que pour avoir un accouchement le plus physiologique possible, il était plus simple d’éviter les maternités ‘classiques’. Avec mon mari, nous avons mis de côté l’idée d’accoucher à la maison (idée que nous gardons pour le petit deuxième), et j’ai commencé à chercher des maisons de naissance autour de chez nous. Je suis tombée sur le site du CALM, et je ne pensais au début pas être éligible pour pouvoir y accoucher, par rapport à mon lieu d’habitation. Mais un mail, une réunion d’information et un rendez-vous avec Anne plus tard, et nous voilà partis pour l’aventure "maison de naissance" !
La préparation à la naissance avec Anne s’est faite très naturellement. Les discussions que nous avions s’adaptaient à mes questionnements. Avoir une sage femme qui connaisse mes peurs, mes attentes, et avec laquelle je pouvais échanger facilement avant, pendant et après l’accouchement, cela rend cette période particulière plus facile à traverser. Mon mari n’a malheureusement pu assister qu’à une seule séance, pendant laquelle nous nous sommes familiarisés avec la salle de naissance, et où Anne nous a montré les différentes manières dont il pouvait m’aider à gérer les contractions. Nous avions décidé de compléter la préparation avec des séances d’haptonomie, dont les horaires étaient plus compatibles avec ceux de Pierre, et finalement les deux préparations se sont très bien complétées. Cet accouchement, j’avais essayé de ne pas trop le rêver. Je connaissais mes envies, mes choix : un accouchement naturel, dans l’intimité, sans péridurale. Mais je n’en avais pas imaginé tous les détails, par peur que cela ne se passe pas comme je le souhaitais, par connaissance du fait qu’un tel événement est de toute façon imprévisible. Et pourtant, la naissance de mon fils n’aurait pas pu être plus parfaite, plus conforme à mon idée de vivre pleinement ce moment si particulier de la naissance.
Arrivés à 14 heures le samedi au CALM, nous repartons à 14 heures le dimanche. Ces vingt-quatre heures furent les plus intenses de ma vie, et j’en suis sortie avec la sensation d’avoir accompli un petit miracle". -
Alice & Julien, parents d'Antoine né le 25 Juin 2015 au CALM
"L’envie d’accoucher au CALM était comme une évidence. Nous avons, mon mari et moi, un postulat assez fort : être enceinte, c’est magique, avoir un bébé, c’est naturel. Tous les mammifères accouchent naturellement, sans péridurale, sans monitoring…pourquoi pas nous ?
Être acceptés au CALM était pour nous comme gagner au loto. Surement même plus fort. Nous avons rencontré Bénédicte, notre sage-femme, en janvier. Elle nous a suivi tous les mois, pour des RDV de 1h à 2h. Nous avons créé un lien fort, de personne à personne si je puis dire. Loin de cette relation paternaliste patient-médecin. Elle nous a posé des tas de questions sur nos vies, pour identifier des sources potentielles de tensions, nos peurs, du stress durant la grossesse et l’accouchement. Nous nous envoyions des SMS régulièrement durant les 6 mois de suivi, lorsque j’avais des doutes, des douleurs, des questions. Elle était là, avec nous, à nos côtés. Elle nous parlait de sa famille. Une belle rencontre.
Et le jour de l’accouchement, cela nous a permis de nous sentir à l’aise, respectés, « en famille ». Bénédicte savait comment je m’étais préparée à accoucher, mes envies, mes doutes. Elle a su s’adapter à moi, à mes besoins, à mon mari. Quelle chance incroyable ! 6h après notre arrivée, nous sommes donc rentrés chez nous, heureux et certes épuisés. Avec la forte envie de revenir pour la naissance de tous nos autres enfants." -
Clémence & Yves, parents de Gabriel, né en juin 2015 au CALM
« Après la naissance de notre fils aîné dans une maternité classique, une expérience difficile pendant laquelle nous nous étions sentis impuissants et infantilisés, nous souhaitions pour notre deuxième enfant une naissance physiologique dans les meilleures conditions possibles. Nous connaissions des parents heureux de leur expérience au Calm et n'avons donc pas hésité. L'accompagnement global a été une très belle expérience qui nous a permis de préparer la naissance, mais aussi de réfléchir à l'accueil du bébé dans notre famille et de préparer l'aîné à cette arrivée. A l'approche de la naissance, nous connaissions très bien notre sage-femme et nous étions pleinement confiants.
La naissance s'est déroulée comme nous le voulions, dans l'intimité. Notre sage-femme nous a aidés dans la gestion de la douleur tout en nous laissant aussi construire notre bulle à trois avec le bébé. Nous avons énormément apprécié le retour à la maison douze heures après la naissance, ce qui nous a permis d'associer tout de suite notre fils aîné à la naissance de son frère.
Le suivi à domicile a ensuite été précieux pour la bonne mise entendu place de l'allaitement.
Cette expérience profondément heureuse et enrichissante a été le meilleur départ possible dans notre nouvelle vie à quatre ! » -
Cécile, maman de Cléo, née en mars 2015 au CALM
« J'ai découvert le CALM avant même d'être enceinte, grâce à un reportage télévisé, et j'ai tout de suite pensé que j'accoucherai là s'il m'était possible de le faire. J'ai en effet toujours voulu accoucher physiologiquement, mais je ne me sentais pas capable de le faire sans être accompagnée.
Ma grossesse n'est pas allée de soi. Grâce à l'équipe médicale d'une AMP (Assistance Médicale à la Procréation), nous connaissons maintenant le bonheur d'être parents. Nous ne remercierons jamais assez les médecins, sages-femmes et infirmiers qui nous ont permis de réaliser notre projet de parents. Ces difficultés ont renforcé notre couple. Mon conjoint était là à chaque rendez-vous et nous nous sommes soutenus mutuellement. Cela a aussi impliqué 3 ans 1/2 de montagnes russes émotionnelles, d'examens, d'injections d'hormones et de gestes médicaux qui ne peuvent malheureusement qu'être intrusifs, malgré toute l'humanité de l'équipe.
Ce parcours nous a conforté dans le choix d'accoucher et d'être suivis au CALM. Nous avions envie d'une naissance la moins médicalisée possible, que notre enfant ouvre les yeux dans le calme et la douceur. Nous souhaitions également, après avoir parcouru tout ce chemin à deux, que mon conjoint soit impliqué à chaque instant de ma grossesse.
L'AGN correspondait totalement à nos envies. Laetitia, notre sage-femme, nous a donné confiance en nos capacités de parents et nous a permis de nous concentrer sur l'arrivée de ce petit être qui remplit maintenant nos vies.
Mon travail n'a commencé que 48h après une fissure de la poche des eaux et j'ai été transférée à la maternité des Bluets en raison du risque infectieux. Laetitia a pu cependant nous accompagner et est restée avec nous durant tout le travail. Grâce à elle, nous avons vécu une rencontre magique avec Cléo, comme nous le souhaitions. Elle a été là pour me recentrer sur l'accueil du bébé, m'accompagner dans chaque moment difficile, a fait attention à donner à la salle d'accouchement ainsi qu'à l'instant une atmosphère calme et apaisante.
Elle m'a aussi permis de faire tourner Cléo, qui se présentait de face, rien qu'en m'aidant à la visualiser. Elle m'a aidé à trouver la position la plus confortable pour accoucher, et m'a incité à toucher la tête de Cléo pour la sortir (un moment d'émotion intense, je sentais sous mes doigts les cheveux de mon bébé!). Ce qui m'a le plus soufflé, c'est qu'elle me connaissait tellement bien qu'elle savait anticiper ce que je ressentais sans que je mette des mots dessus. Elle a aussi été là pour mon conjoint et l'a soutenu lui aussi quand il commençait à se sentir impuissant face à ma douleur.
Grâce à elle, cet accouchement a été notre accouchement à tous les 3, mon conjoint, moi et notre fille : un vrai travail d'équipe !
Et le soutien de Laetitia ne s'est pas arrêté là ! Je me souviens de sms et d'appels quotidiens, lors d'un moment difficile les premières semaines de vie de Cléo, pour savoir comment j'allais et comment allait Cléo.
Enfin, le CALM permet de rencontrer d'autres mamans, avec qui parler de ses différentes expériences.
Je suis heureuse que nous ayons pu être suivis de cette manière. La naissance de Cléo restera pour nous un moment d'émotion et de beauté intense que nous avons pu vivre à trois. » -
Van & Frédéric, parents de Raphaëlle, née en octobre 2014 au CALM
« Nous avions été suivis au Calm pour la naissance de notre aîné et ne concevions pas ne pas y être suivis pour notre deuxième enfant. Les questions et attentes ont été assez différentes pour ce deuxième suivi et Anne, notre sage-femme, a su y répondre à tout instant.
Le Calm nous a permis d’être suivis par une personne en qui nous faisions confiance, d’être acteurs de la grossesse et de l'accouchement, d’être soutenus dans nos choix et de se sentir en totale sécurité avec un suivi médical sans faille.
Le Calm nous a permis également de rentrer à la maison quelques heures après l’accouchement tout en bénéficiant du suivi de couches et du bébé à domicile de notre sage-femme. Raphaëlle a donc passé sa première nuit à la maison en compagnie de son grand-frère et de ses deux parents.
Nous sommes, pour toutes ces raisons, très reconnaissants d’avoir pu renouveler cette expérience incroyable. » -
Maud, maman de Romane, née en juillet 2014 au CALM
"François et moi ne réalisions pas vraiment, j’étais enceinte… On a gardé cette nouvelle comme un trésor les 3 premiers mois, puis il a fallu revenir à la réalité… des démarches. Et là je me suis rendue compte des examens prénataux à faire et de l’urgence de s’inscrire dans la maternité... souhaitée.
Pour moi c’était une évidence, je désirais un accouchement très naturel (j'apprendrai plus tard le terme approprié, physiologique). L’Hôpital ? C’était hors de question, trop médicalisé, trop aseptisé, trop stressant pour moi. L’idée de la péridurale me faisait par ailleurs froid dans le dos. Ma soeur étant doula au Canada, j'avais ouïe dire que l'on pouvait donner naissance autrement. J’ai fait des recherches sur les différents lieux où accoucher, j’ai découvert alors les « salles natures » ou encore « les espaces physiologiques »… et hourra je suis tombée sur le Calm. Je me suis dit : le lieu rêvé existe. Ce lieu d’accouchement avec une sage-femme dédiée du début de la grossesse à la naissance, et même après, un cadre chaleureux pour se sentir effectivement comme chez soi, etc. Quand nous sommes allés à la réunion d’information préalable, nous avons croisé très fort nos doigts pour être suivis au Calm.
Tout au long de ma grossesse, j'ai aimé pouvoir vivre ce projet de couple et en couple. François a été très investi ; il est venu à toutes les consultations d'1h 30 à 2 h. J’ai apprécié cette personnalisation et ce temps où une relation peut se créer. L’accompagnement de Marjolaine, notre sage-femme a été précieux. Au fil des visites, elle nous a aidé à cheminer, à comprendre ce qui allait se passer pendant ces 9 mois et tout ce qui se mettra en jeu pendant la naissance. Elle nous a encouragé à poser toutes nos questions comme à exprimer nos peurs justement maintenant. Et surtout elle nous a aidé à trouver la confiance en nous. J'ai saisi au fur et à mesure toute l'importance du laisser faire son corps qui lui, sait.
Quand le fameux jour est arrivé, j’ai eu l’impression que le travail était allé plutôt vite (presque trop vite), la voix de Marjolaine résonnait en moi, « aies confiance en toi, accueilles les contractions… ». J’avais une vision des contractions hyper positive, et j'étais heureuse de ce qu'elle m'annonçait. Une fois arrivée au Calm, j’étais déjà dans un état second. Marjolaine m’a laissé dans ma bulle. La naissance fut merveilleuse, un moment d'une grande intensité incontestablement, mais je m'étais préparée. Cette intimité, avec juste notre sage-femme à nos côtés, y est pour beaucoup. Marjolaine n’est intervenue à aucun moment. Elle était là, qui veillait, qui croyait notamment en mes capacités. J’ai accouché dans l’eau, ce que je souhaitais d'ailleurs. Je me suis lovée dans cette baignoire, d'instinct, et ma fille est arrivée tout en douceur. Je me souviens de cette sensation de légèreté et du pouvoir relaxant de cette eau chaude. J'ai le sentiment d'avoir pu offrir à notre fille le plus doux des accueils et en même temps d'avoir vécu une expérience de conquérante.
Ce qui a énormément compté c'est d'avoir été accompagnés et soutenus à tous les instants, d'avoir été écoutés et respectés dans nos choix et souhaits de futurs parents." -
Tania, maman de Paul et de Lucie, née au CALM
« Nous avons eu la chance de pouvoir choisir le lieu de naissance de Lucie. Ayant déja un très bon souvenir de la naissance de son grand frère Paul à la Clinique des Bluets, nous nous sentions en confiance avec les sages-femmes, expérimentées et très à l'Ècoute des futurs parents. Tout naturellement lorsque le CALM a ouvert ses portes nous y sommes allés et nous avons trouvé les mêmes sages-femmes mais avec une dimension supplémentaire : l'engagement d'un suivi personnalisé avec la sage-femme de notre choix pour le suivi de la grossesse, l'accouchement et le suivi de la mère et de l'enfant en suite de couche à domicile. Quel luxe!!
Ensemble avec Corinne, la sage-femme que nous avons choisie, nous avons préparé l'accouchement : non seulement au niveau des techniques d'accompagnement de la douleur qui nous convenaient le plus, mais aussi au niveau des décisions thérapeutiques et des examens auxquels nous aurions recours au moment de l'accouchement.
Le jour de l'accouchement la force de cette engagement s'est révélée: Corinne m'a d'abord accompagnée à distance par téléphone, puis elle s'est déplacée pour m'examiner à domicile et nous sommes partis ensemble pour le CALM. Douze heures plus tard, à la naissance de Lucie, nous avons totalement fait abstraction de l'environnement médicalisé de la salle des naissances des Bleuets; ce qui comptait était la présence à mes côtés des deux personnes au monde les plus à même de m'accompagner: Corinne et mon époux. Ensuite, me sentant trop faible pour rentrer chez moi, Corinne nous a proposé de nous reposer au CALM et nous sommes rentrés 24 heures après notre arrivée au CALM. Pendant tout ce temps, j'ai pu bénéficier de la compétence et du suivi personnalisé de Corinne. Par choix, j'ai accouché sans péridurale et dans des conditions que je qualifierai de luxueuse: sécurité, écoute et disponibilité totale. » -
Nassima & Jamaâ, parents d’Amjad, né au CALM
« Je cherchais à éviter l’hôpital et son protocole : je voulais être libre d’accoucher dans la position de mon choix, surtout pas en hauteur, le moins médicalisé possible et avec un praticien que j’aurais vu souvent. Je ne voulais pas devenir « un cas pathologique ».
Avec mon conjoint, nous avons décidé de faire appel à une sage-femme pour un accouchement à domicile.
Dès la première échographie, le docteur nous parle des maisons de naissance. J’en avais entendu parler, mais je ne savais qu’il en existait en France. Le lendemain, il y avait une réunion d’information au CALM. Et une place pour nous. Cela convenait mieux que notre appartement situé au 5e étage sans ascenseur et mal isolé.
Amjad devait naître en février. Et c’était plus rassurant pour mon conjoint ; c’est notre premier enfant.
J’ai eu ce que je souhaitais : un accompagnement tout au long de la grossesse qui m’a permis d’accorder ma confiance en la sage-femme qui me suivait, de pouvoir discuter des détails sur le déroulement de l’accouchement, d’oser poser des questions « idiotes », d’avoir accès à mon dossier médical, de pouvoir discuter des traitements à suivre, de leur importance, leur impact…et même des modalités de paiement.
J’ai le sentiment d’avoir eu toute ma place dans cette aventure, d’avoir été respectée quant à mes choix et mes envies, d’avoir été traitée avec beaucoup d’égard. Amjad est le 7e bébé à être né au CALM cette année. C’est bon signe ! » -
Nadia & David, parents de Théo, 4 ans et Samuel, né au CALM
« Après la naissance de notre aîné, Théo, dans un hôpital où 95% des femmes accouchent sous péridurale et où l’on ne peut pas s’avoir d’avance quelle équipe nous accompagnera,… nous avons souhaité autre chose pour la naissance de Samuel.
Le choix d’une maison de naissance (ou plutôt ce qui s’en approchait le plus puisque cela n’existe pas encore en France) s’est imposé car ce lieu répondait à nombre de nos critères :
- L’accompagnement global (prenant en compte le papa, la maman et l’aîné avec ses questions « il va sortir par où mon petit frère ») nous a permis de créer une grande complicité et une confiance réciproque avec la sage femme présente le jour J. Ce contexte a permis le respect de notre intimité.
- Le respect de notre projet d’accouchement (ici sans péridurale et dans la position qui s’imposera) et le soutient de l’équipe pour renforcer notre confiance en nos capacités à gérer la douleur.
- Etre considérés comme acteurs de cette mise au monde en nous informant et en dialoguant autour des gestes techniques, médicaux (épisiotomie par exemple), nous laissant le choix si possible. Bref un vrai partenariat et pas une relation « professionnel– malade » infantilisante.
Notre droit à choisir notre façon d’accoucher était abordé dans les débats avec d’autres parents, cette structure associative nous a permis de nous investir comme parents et citoyens. Grâce au CALM nous avons vécu l’arrivée de Samuel avec beaucoup de conscience et de sérénité. Nous sommes convaincus que le contexte à favorisé la sécurité et le bon déroulement de cette naissance dans le calme 😉 En espérant que bientôt tous les couples auront le choix et la possibilité d’accoucher dans ces conditions s’ils le souhaitent. » -
Malou & Martin, parents de Maurice, et de Lucie, née au CALM
« Pour la naissance de notre deuxième enfant en décembre 2009, nous avons souhaité un accompagnement global de la grossesse par une sage-femme du CALM.
Ayant rencontré une dizaine de personnes pour le suivi de grossesse, l’accouchement et les suites de couche de notre aîné, nous voulions cette fois-ci construire un lien de confiance avec la personne qui nous accompagnerait le jour de l’accouchement du deuxième. Afin de vivre ce moment de façon plus intime, nous présagions que la présence de la sage-femme (à la fois professionnelle de la naissance et personne de confiance par le lien construit au cours de la préparation à la naissance) nous aiderait à vivre une naissance physiologique dans les meilleures conditions.
Notre expérience a confirmé ce choix : sa présence et son accompagnement nous ont permis de vivre un accouchement tout en confiance et en douceur. Nous sommes convaincus que l’accompagnement global est un des meilleurs moyens de prise en charge de la douleur lors de l’accouchement.
Au-delà de l’accouchement en lui-même, nous savions qu’en choisissant l’accompagnement en maison de naissance, nos droits seraient plus facilement respectés que dans une structure hospitalière plus classique. Par sa taille réduite et le nombre d’intervenants réduit, la maison de naissance favorise le respect de l’intimité, de la dignité et de la vie privée. De même, les rapports humains qu’induit entre autres le fonctionnement associatif facilitent l’accès à l’information, ce qui permet au patient de participer activement aux décisions médicales qui le concernent ...
Humainement nous avons vécu une expérience très forte qui continue au-delà de la naissance de notre fille.
Au sein de l’association du CALM, nous nous engageons pour l’ouverture et le développement des maisons de naissance afin que le droit de la personne de choisir librement son praticien et l’établissement de santé qui la prendra en charge soit étendu.
En effet, nous pensons que pour un meilleur vécu de la grossesse et de la natalité, chaque femme devrait pouvoir choisir les modalités de son accouchement et son accompagnement selon ses convictions personnelles et ses besoins de prise en charge médicale parmi un éventail de possibilités le plus large possible (en maison de naissance, en plateau technique, à domicile ou à l’hôpital) ! » -
Laurence, maman de deux filles, dont Alice, née au CALM en janvier 2010
« Je souhaitais donner naissance à ma seconde fille de la manière la plus naturelle possible et en étant accompagnée par une sage-femme avec qui j’aurais eu l’occasion de faire connaissance pendant ma grossesse et qui connaitrait à la fois mon projet, ma famille et ma philosophie de vie.
Le lien et la relation de confiance avec la sage-femme me semblaient primordiaux.
Les droits suivants étaient importants pour nous, et ont contribué à ce choix :
- droit de la personne d’être traitée avec égards
- droit de la personne à l’accès direct à son dossier médical
- droit de la personne à être informée sur les frais auxquels elle est exposée en raison de sa prise en charge
- droit de la personne à participer activement aux décisions la concernant
- droit de la personne de refuser un traitement ou un acte médical
J’ai eu le sentiment de vivre ma grossesse et la mise au monde de mon enfant de manière beaucoup plus harmonieuse que la première fois grâce à l’accompagnement global.
J’étais totalement en confiance pour l’accouchement, me sachant bien accompagnée, par une personne de confiance.
J’ai été traitée avec égards et respect (alors que lors de mon premier accouchement, j’avais eu l’impression d’être traitée comme un « dossier médical »).
J’ai été parfaitement informée des frais auxquels je serais exposée et cela m’a paru important d’avoir connaissance du coût de chaque acte. » -
Laure & Aurélien, parents de Gabriel, né au CALM en décembre 2008
« Grossesse inopinée mais bienvenue. Voilà une jolie expression qui résume l’état dans lequel nous étions en apprenant la nouvelle, ce qui explique que nous n’ayons aucune idée préconçue des choses ! J’ai donc d’abord été suivi par une gynécologue : rendez-vous qui n’excédaient pas 7 minutes, à 77 euros, nous imposant des examens sans les présenter ni les expliquer, et ne répondant pas à nos questions, horloge et expertise obligent, ma p’tite dame vous n’êtes que porteuse d’un embryon de 16SA…
Au même moment, deux amies m’ont raconté leurs mauvaises expériences de l’accouchement à l’hôpital où elles s’étaient senties passives, subissant une sorte d’opération médicale. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi fallait-il obligatoirement faire tout un parcours obligatoire, froid et infantilisant, alors que mettre un bébé au monde me semblait être à la fois un évènement naturel, heureux, et responsabilisant.
Je suis issue d’une famille de médecins de « l’ancienne école », pour qui paradoxalement, si la foi en la médecine est incontestable, « la grossesse n’est pas une maladie » et à la campagne, les accouchements par le seul médecin de famille étaient fréquents… Culture qui laisse une approche simple des évènements.
Ces déconvenues et autres réflexions ont été bénéfiques, puisqu’elles m’ont incitées à chercher un moyen d’être en confiance pour aborder cette période avec sérénité, et d’être moi même considéré comme une personne (que l’on m’explique, me respecte et prenne en considération nos choix). J’ai donc surfé, cherché, enquêté et suis tombée sur le site du CALM, l’association pour la maison de naissance des Bluets, à Paris, que j’ai contacté par mail.
Le ton à la fois chaleureux et professionnel de la réponse nous a convaincus d’aller à la réunion d’information pour en savoir plus. En effet, nous nous rendions compte que grossesse et accouchement induisant une grande vulnérabilité - de la mère et du père - il nous importait de choisir une personne en qui nous aurions suffisamment confiance pour qu’elle prenne les décisions à notre place s’il le fallait.
Les rencontres avec notre sage femme nous ont énormément rassurés. Chaque rendez-vous mensuel était autant une vérification que tout allait bien, que beaucoup de discussions de notre vécu, des choses à connaître, et finalement de la préparation globale à la venue au monde de notre bébé. Aussi, Aurélien était présent à chaque fois, ce qui lui a permis de se sentir impliqué et acteur. En effet, le jour de la naissance, la sage-femme lui a donné plein de « petits trucs » pour m’aider, me soutenir et soulager la douleur. C’était un vrai « travail d’équipe », et je me sentais entourée, guidée et rassurée.
De retour à la maison le soir même, nous avons pu regarder ensemble une bonne partie de la nuit la dernière merveille du monde ! Notre « sage ange gardien » est venu nous rendre visite dès le lendemain, et ce tous les jours de la semaine qui a suivi la naissance, facilitant la mise en route de l’allaitement, répondant à toutes nos questions et vérifiant que tout allait bien concernant ma santé et celle du bébé.
Nous réalisons à présent, en discutant avec d’autres parents, à quel point nous avons eu de la chance d’avoir pu accompagner la naissance de notre enfant dans ces conditions !
Notre engagement au sein du CALM illustre notre volonté que les maisons de naissance soient ouvertes en France, afin que le choix soit possible et que les droits qui nous été appliqués soient accessibles à tous. » -
Judith & Sébastien, parents d’Eulalie, née au CALM en septembre 2008 (premier bébé !)
« Au début de ma grossesse j’ai été suivie par ma gynécologue en ville, et par l’hôpital où j’étais inscrite pour accoucher. Bien que ma grossesse se passe sans problèmes, les contacts avec le corps médical (gynécologue, échographiste, sages-femmes hospitalières) n’ont pas été toujours faciles ni apaisants. J’avais l’impression de ne jamais comprendre ce qui m’arrivait – d’autant plus que c’était mon premier bébé.
Pourquoi une échographie de contrôle était-elle nécessaire, si tout allait bien ? Pourquoi me mettait-on au régime ? Pourquoi les médecins me prévenaient-ils de toutes sortes de « risques » de malformation chez mon bébé, en me disant que tout était normal ? Pourquoi ne trouvais-je pas de réponse à mes questions sur la douleur, la péridurale ? Pourquoi ne parlait-on jamais d’accouchement en dehors de séances de préparation en grands groupes, qui ne favorisent pas forcément la confiance ? Pourquoi avais-je à faire à une sage-femme différente à chaque fois ? Pourquoi nous disait-on que le père est très important, alors que les sages-femmes adressaient à peine la parole à mon mari, sauf pour lui demander ses antécédents allergiques et son groupe sanguin ?
J’avais le sentiment d’être impuissante, passive, désinformée, incapable de faire des choix éclairés. Et puis, au 5ème mois, ma route a croisé celle du CALM. J’étais même la première patiente à y être suivie et à y accoucher, en septembre 2008.
Pour la première fois depuis le début de ma grossesse je me suis sentie en confiance, comprise et protégée. Et pour la première fois j’ai réalisé que j’avais des droits, en tant que patiente. Et pour commencer, le droit de choisir le cadre dans lequel je voulais accoucher. Le droit d’être actrice de mon accouchement, et maître de mon corps. J’ai été traitée avec dignité, dans le respect de mon intimité. A toutes les étapes de la grossesse, la sage-femme m’informait, m’expliquait et me laissait choisir en toute conscience. C’était moi qui gardais mon dossier médical. Un doute, une crainte, une question ? J’appelais « ma » sage-femme. Le papa trouvait enfin sa place, on lui donnait la liberté de la choisir. Nous avions à faire à des personnes humaines, dans une structure à taille humaine, une structure dans laquelle il était possible de parler de l’accouchement, de la douleur, de la peur, de l’éducation d’un enfant. Une structure dans laquelle on venait manger, s’amuser, s’informer, se rencontrer, débattre, voter. Toutes choses qui m’ont donné la sensation d’être responsable, active, consciente, capable. Et qui ont fait de cet accouchement une histoire pleine de rencontres, d’événements, et de vie.
Après la naissance d’Eulalie, la sage-femme est venue à domicile régulièrement, j’ai donc été bien plus encadrée que mes amies sortant de l’hôpital. Les ateliers et les soirées d’échange avec d’autres jeunes parents ont été aussi très bénéfiques.
Ce sentiment de protection et de confiance a continué pendant tout le post-partum, et nous a aidés à entrer dans une relation sereine avec notre bébé. » -
Elvire & Michaël, parents de Marius, Oscar et Ninon, née au CALM
« Après la naissance de notre 1er fils, de manière naturelle et assez "improvisée", notre 2e a vu le jour dans un environnement un peu trop médicalisé à nôtre goût. Enceinte de notre 3e enfant, nous voulions de nouveau vivre une grossesse et un accouchement physiologiques. Nous souhaitions trouver des personnes à l'écoute, bienveillantes, que l'échange et la confiance priment sur le technique et le médical.
Après des recherches sur internet, c'est la révélation en découvrant le site du CALM : maison de naissance, accompagnement global, accouchement naturel. La réunion d'information, quelques jours plus tard, nous a bien confirmé que la démarche et la vision de la naissance défendues par les parents et incarnées par le travail des sages-femmes, correspondait exactement à ce que nous souhaitions pour la venue au monde de notre bébé.
L'accompagnement global, par la relation de confiance qu'il a instaurée entre Corinne la sage-femme et nous, nous a permis d'être entendus, respectés et informés. Nous avons été soutenus pendant toute la grossesse et lors de l'accouchement pour gérer au mieux la douleur en apprenant à "l'apprivoiser". La qualité de cette relation avec la sage-femme s'est prolongée de manière plus collective grâce à la vie associative du CALM. La réunion d'information, les soirées partage et les permanences nous ont permis d'échanger avec d'autres (futurs) parents sur nos choix et nos droits. La volonté des parents d'être véritablement acteurs de leur grossesse et de leur accouchement au sein la maison de naissance, se traduit également par un engagement militant qui permet de participer aux processus collectifs de décision dans le domaine de la périnatalité.
Nous souhaitons à tous futurs parents qui le souhaiteraient de pouvoir bénéficier d'un tel accompagnement et que les maisons de naissance existent enfin en France. » -
Elodie, maman de Victoria, née au CALM
« Je percevais que la grossesse et la mise au monde font partie de la vie. Ce sont des étapes complètement normales et presque banales (combien de femmes accouchent-elles chaque jour sur Terre ?), et en même temps, oh combien incroyables et miraculeuses !! Je percevais également que j’avais la capacité de mettre au monde mon bébé, j’avais confiance en moi-même et en mon instinct.
Mais pour cela, il était impératif que les personnes qui m’accompagneraient au cours de ma grossesse et de la mise au monde de mon bébé aient également confiance en moi et en mes capacités, qu’elles soient suffisamment à mon écoute pour sentir quand m’encourager et quand me laisser tranquille, et je n’oublie pas le caractère médical ! Bien sûr, je voulais me sentir en sécurité car j’étais bien consciente que ma vie et celle du bébé seraient en jeu.
Ce que je ne voulais pas :
Je ne voulais surtout pas prendre le risque d’accoucher dans une maternité avec une sagefemme inconnue, voire avec plusieurs sages-femmes si le travail s’avérait long. Mon expérience de 2 ans en école de sage-femme, et les récits de la plupart de mes amies ayant accouché en maternité m’ont convaincue que ce choix n’était pas le bon pour moi. En effet, je trouve qu’il s’y pratique trop de gestes inutiles qui viennent bouleverser et entraver le processus physiologique de l’accouchement : pas assez, voire aucune intimité, position statique sur le dos imposée, perfusion d’ocytocine pour accélérer le travail, rupture artificielle de la poche des eaux, nombreux touchers vaginaux, péridurale quasiment imposée, épisiotomie, manipulations traumatisantes faites au bébé à sa naissance etc. etc… Le fait d’être hospitalisée après l’accouchement ne me faisait pas envie du tout : réveils imposés pour les soins, trop de passage de personnel hospitalier et de visiteurs, etc.… L’accouchement à domicile est une possibilité qui m’a beaucoup tentée mais je ne me sentais pas suffisamment à l’aise dans notre appartement très petit et aux cloisons si minces… Deux autres difficultés m’ont fait abandonner cette option : trouver une sage-femme pratiquant des accouchements à domicile et affronter les peurs des autres, proches et famille.
Ce que j’ai choisi :
J’ai donc décidé, avant même d’avoir eu la confirmation que j’étais bien enceinte, d’être suivie dans une maison de naissance. Ma grossesse a donc été suivie par une seule sage-femme, Christine. Mon ami, Alain, était présent à chaque consultation prénatale, elle durait de une à deux heures. Nous avons ainsi eu le temps de faire connaissance tous les trois. Le jour J, tout s’est passé calmement, j’ai ressenti beaucoup de respect pour ce que je vivais. Ma détermination était forte, mais j’ai tenu le cap grâce à la présence discrète mais … « bien présente » de Christine, et d’Alain. J’ai pu me laisser guider par mes sensations, me faire confiance. Je suis aujourd’hui très heureuse de ce choix car la mise au monde du plus beau bébé du monde, Victoria, s’est déroulée dans une harmonie parfaite, sans aucune dissonance.
En ce qui concerne les droits des patients cités dans l’annexe du concours, voici ceux qui étaient importants pour vous et qui ont contribué à ce choix :
- droit de la personne au respect de sa dignité
- droit de la personne au respect de sa vie privée
- droit de la personne au respect de son intimité
- droit de la personne d’être traitée avec égards
- droit de la personne au respect de ses croyances et de ses convictions
- droit de la personne au soulagement de sa douleur (soutien à la femme pour gérer sa douleur, étant entendu que la péridurale n’est pas le seul mode de gestion de la douleur)
- droit de la personne à l’information de son état de santé
- droit de la personne à l’accès direct à son dossier médical
- droit de la personne à être informée sur les frais auxquels elle est exposée en raison de sa prise en charge
- droit de la personne à participer activement aux décisions la concernant
- droit de la personne de refuser un traitement ou un acte médical
- droit de la personne de désigner une personne de confiance
- droit de la personne de choisir librement son praticien et l’établissement de santé qui la prendra en charge
J’ai le sentiment que ces droits ont été respectés, je me suis sentie soutenue, encouragée et comprise par Christine. Elle m’a également donné toutes les informations utiles concernant les remboursements des frais, l’évolution de ma grossesse, et a répondu à toutes mes questions. Nous avions discuté à l’avance des traitements, tests et soins qui seraient prodigués à mon bébé à sa naissance (dans la mesure où tout allait bien), et elle a respecté mes choix, c’est-à-dire le minimum du minimum.
Concernant les deux derniers droits (désigner une personne de confiance et choisir librement son praticien et l’établissement de santé qui la prendra en charge), je me suis sentie limitée par les critères de sélection du CALM et j’ai crains de ne pas pouvoir y être suivie jusqu’au bout. Mais fort heureusement, je n’attendais pas de jumeaux et mon bébé ne se présentait pas en siège. J’ai le sentiment d’avoir eu beaucoup de chance de pouvoir accéder à cette structure, car je l’ai choisie, certes, mais le CALM m’a également choisie.
En réalité, je ne me souviens pas avoir parlé directement des droits, car je me suis naturellement sentie respectée dans tous mes droits. Cela, quelque part, coulait de source pour moi, et ça coulait de source également pour Christine. Pour le rendez-vous avec l’anesthésiste par exemple, il était plus simple que je m’y rende avec mon dossier médical, Christine me l’a donc confié, et je lui ai rapporté à la consultation suivante. J’ai le sentiment que rien ne m’a été occulté, ce qui est formidable et appréciable de nos jours (j’ai souvenir de ma mère qui a eu tant de mal à récupérer son dossier médical lorsqu’elle était suivie pour un cancer du sein). J’avoue avoir peu consulté les supports d’information… Quand je dis peu, c’est pas du tout, excepté le site internet que j’ai consulté lorsque je cherchais encore « ma » maison de naissance, au tout début de ma grossesse. » -
Cécile, maman d’Eléanore, née au CALM
« Etre enceinte, accoucher, c’est aussi naturel que manger ou dormir. Lorsque nous avons décidé d’avoir un enfant, il nous a donc semblé également naturel de désirer un accouchement le plus simple possible, dans l’intimité et le respect de nos trois personnes, enfant, père et mère.
Le projet de maison de naissance nous a séduit en ce que cette grossesse y serait suivie de façon globale, par une personne compétente, que nous choisirions, qui nous écouterait et accompagnerait jusqu’au bout, au-delà même de l’accouchement.
Les ateliers thématiques, panneaux et dépliants d’information, mais surtout le dialogue avec notre sage-femme et ses collègues, ainsi que les futurs ou jeunes parents du CALM nous ont également permis d’échanger sur tous les sujets qui nous venaient en tête au fur et à mesure de cette aventure.
Nous avons pu créer des liens de confiance avec notre sage-femme, imaginer cet accouchement ensemble, participer aux décisions nous concernant, appris à gérer l’effort et la douleur...
J’ai accouché d’Eléanore en pleine conscience, heureuse d’accueillir cette petite fille dans le calme, l’intimité, la confiance, le respect.
Je souhaite à toutes les femmes, à tous les couples, de connaître un accouchement aussi pleinement vécu, et aux maisons de naissance de devenir rapidement une réalité juridique en France. » -
Audrey & Jérémie, parents d’Ephrem, 4 ans, et de Salomé, née au CALM
« Nous avons choisi de mettre au monde notre deuxième enfant dans une maison de naissance (le C.A.L.M.) en réaction à une expérience décevante en structure hospitalière classique : course contre la montre, changement d'équipe en cours de travail, prise en charge très médicalisée et sans concertation... Nous avons le sentiment d'avoir été complètement dépossédés de l'événement. C'était à nous de nous adapter à une procédure médicale extrêmement rigide et chronométrée. Or, ce n'est pas ainsi que nous entendons la mise au monde d'un enfant.
Nous avons trouvé au C.A.L.M. une structure chaleureuse et accueillante, dans un environnement sécurisé et adapté. En choisissant ce mode de suivi, nous avons pu établir un lien de confiance essentiel avec la sage-femme, qui nous a accompagnés tout au long de la grossesse, lors de l'accouchement, et jusqu'au suivi post-natal.
Ce choix nous a permis d'éviter une médicalisation systématique grâce à un suivi individualisé, peu intrusif et respectueux du rythme de la mère et du bébé. Toutes les questions médicales ont été évoquées sans détours avec la sage-femme, et c'est dans un esprit de concertation permanente que le suivi s'est effectué.
Ainsi, notre enfant est née à son rythme, dans un accompagnement apaisant et sécurisant à la fois. » -
Abigail & Julien, parents d’une petite fille née au CALM
« Mon mari et moi-même avons décidé de nous inscrire au CALM pour accueillir notre bébé car la philosophie et les méthodes du CALM correspondaient à notre désir d'une naissance sans l'intervention d'un médecin et avec une sage-femme avec laquelle nous avions déjà établi une vraie relation au cours des mois précédent (lors des consultations mensuelles) durant lesquels nous nous sommes préparés ensemble pour la naissance.
Pendant ces séances de préparation nous avons vraiment appris à nous connaître et à nous sentir à l'aise avec la sage-femme, nous pensions que cela était vraiment très important pour pouvoir vivre cette naissance le plus naturellement possible. Notre sage-femme, Corinne a toujours été très respectueuse de ma dignité ainsi que de celle de mon mari, elle m'a toujours demandé l'autorisation de m'examiner quelque soient les circonstances et a fait son possible pour que je me sente en confiance et respectée. Nous avions la liberté de choisir le mode de naissance pour notre fille et tous les efforts furent faits pour suivre notre projet de naissance qui décrivait en détails nos croyances et nos convictions concernant l'accouchement.
Pendant le travail et l'accouchement, mon mari et moi même nous sommes sentis informés de ce qui se passait et nous savions que si une intervention médicale était nécessaire, un transfert vers l'équipe médicale de l'hôpital était assuré.
Pour conclure et ce qui compte le plus, est que nous sommes extrêmement satisfaits, à tous points de vue, de notre expérience au CALM »